Les systèmes de végétalisation complexes de « murs verts » développés depuis quelques années sont une alternative à la végétalisation classique par les plantes grimpantes. Ils sont de plus en plus utilisés dans l’architecture. C’est dans le sud de l’Europe qu’on trouve les exemples les plus marquants et représentatifs de mur végétal modulable : Patrick Blanc, botaniste français est l’un des pionniers de ce mouvement avec son concept de mur végétal. Les plantes ne poussent pas dans des plates-bandes ou des bacs mais directement sur des couches de feutre fixées sur le mur. Ces murs végétaux sont souvent très chers et nécessitent un entretien constant et coûteux, les plantes doivent être remplacées après l'hiver. D’autres systèmes de jardins verticaux utilisent des bacs emboîtés et suspendus sur toute la façade, ce qui facilite l’entretien.
Deux concepts complémentaires sont utilisés pour les jardins verticaux modernes. Premièrement, la capacité de certaines plantes à pousser sur des parois rocheuses sans la présence d’une épaisse couche de terre a été utilisée pour les parois artificielles. Deuxièmement, en superposant des jadinière comme on peut souvent les voir dans les rues du sud de l’Europe, on peut créer des zones de végétation non pas ponctuelles mais des surfaces entièrement couvertes de verdure. Ces deux concepts ont servi de base à l’élaboration des murs végétaux modernes.
Les plantes poussent librement dans des bacs, poches de feutre ou plaques de substrat. L’irrigation se fait souvent par une combinaison de pompes qui injectent l’eau dans un circuit fermé, les supports se gorgeant par capillarité. L’engrais est souvent ajouté automatiquement. Un système de support avec des câbles n'est pas nécessaires pour un mur végétal modulable.
Des systèmes de végétalisation moins coûteux sont possibles, par exemple l’installation de bacs de fleurs à arrosage manuel suspendus ou encastrés dans le mur, qui seront retirés pendant l’hiver. Une autre possibilité est l’utilisation de plantes grimpantes